Une seconde, je crois te tenir entre mes mains
L’instant d’après tu as disparu.
Dans mon rêve humain, j’aimerais t’éprouver sans fin
Mystérieux bonheur. Mais d’abord qui es-tu ?
Toi qui passes et repasses,
Souvent tu me dépasses.
Ni euphorie éclatante, ni joie flamboyante
Ta présence n’est pas tonitruante.
Tu es paisible douceur, paix du cœur
Equilibre subtil tel un parfum de fleur.
Ephémère aussi.
Profiterait-on de la beauté à l’infini ?
Tu es leçon de vie, maître accompli,
Pas toujours bien compris, quand tu nous dis :
« N’attends rien, ne retiens rien
Le présent est ton seul bien
Laisse les hiers et les demains,
Aujourd’hui est ta seule chance
de ressentir ma présence
J’y serai peut-être ou peut-être pas,
Car rappelle toi, on ne prend pas rendez-vous avec moi ».
Lucile Green (texte et photo)